Assurance-vie : des avantages fiscaux et successoraux évidents
Placement préféré des Français, avec près de 22 millions de contrats vie et 1.700 milliards d’encours, son succès est favorisé par son apparente facilité et une fiscalité des plus favorables.
Cependant, il n’a cessé d’évoluer, tout comme la complexité des contrats qui nécessitent un accompagnement compétent. Choisir ce support exige réflexion et compétences techniques.
Notre propos n’est pas d’en exposer ici chaque aspect, mais de témoigner des qualités d’adaptation de ce support à de multiples projets de vie. En résumé : objectif de constitution d’épargne à long terme, alléger la note fiscale de ses enfants ou de tiers lors d’une succession, etc.
Première règle d’or : un contrat adapté à vos besoins
Après la phase d’analyse patrimoniale de votre situation et objectifs, notre mission consiste à y juxtaposer le contrat adéquat, y accoler une gestion performante pour atteindre les rendements fixés en fonction de l’évolution de la conjoncture économique, législative et fiscale.
Parmi tous les contrats existants, notre mission consiste à vous présenter objectivement les atouts et les aléas du contrat le plus adapté à votre cahier des charges.
Nous vous assistons bien évidement en vous éclairant sur les conséquences de la rédaction de la clause du ou des bénéficiaires. Et de son attention tout au long du contrat en fonction d’évènements endogènes ou exogènes.
Seconde règle d’or : assurer le suivi de votre contrat
Dans un monde en pleine mutation, il importe d’adopter une politique permettant une certaine mobilité. Cela varie en fonction du niveau de risques déterminé ensemble, mais également du souhait d’éventuels retraits inopinés.
Nous vous offrons la possibilité d’opter pour la gestion de votre choix : soit par vous-même en gestion libre, soit par une délégation de gestion. Celle-ci pourra avoir des options prédéterminées avec des solutions d’investissements progressifs, une sécurisation des plus-values, un rééquilibrage automatique, etc.
Ce support répond parfaitement au qualificatif de couteau suisse pour un investisseur.
Vos principales questions
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Quelle différence entre contrat d’assurance-vie et contrat de capitalisation ?Ils sont très proches dans leur fonctionnement : ils bénéficient d’un fond en euros et d’unités de compte pour dynamiser leur rendement ; par ailleurs, ils disposent de la même fiscalité avantageuse en matière de retraits. L’assurance-vie est également avantageuse sur le plan successoral car vous pouvez transmettre 152.500 € par bénéficiaire en franchise d’impôts (pour des versements effectués avant 70 ans). Alors que les sommes placées dans un contrat de capitalisation sont forcément réintégrées dans l’actif successoral de l’assuré. Il peut cependant faire l’objet d’une donation.
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Comment récupérer l’argent de son assurance-vie ?Contrairement à une idée préconçue, vous pouvez demander à tout moment un rachat partiel ou total de votre épargne constituée. En intégrant l’impact fiscal lors d’une telle demande avant la huitième année. Il convient cependant de se rapporter aux clauses du contrat qui pourrait stipuler un montant minimal de retrait. Il est également possible de demander une avance, sous forme de prêt consenti sur lequel sera appliqué un taux d’intérêt.
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Quelle somme est-il possible de retirer en franchise d’impôt de plus de huit ans ?Un contrat de plus de huit ans bénéficie d’un abattement annuel sur les gains (hors prélèvement sociaux) de 4.600 € pour une personne seule et de 9.200 € pour un couple. Ainsi, dans un contrat porteur de plus-value, il convient de distinguer la part de gains et de capital de votre contrat. Exemple pour un contrat composé de 25% de gain : un couple pourra retirer tous les ans 36.800 € en franchise d’impôt (9.200 € : 25%).
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Faut-il avoir plusieurs contrats ?Chaque contrat disposant de sa propre structure d’actifs, les rendements peuvent être disparates et plaident ainsi pour l’ouverture de plusieurs contrats. D’autres critères permettent d’apporter une réponse positive à cette question : une répartition des risques (une garantie FGAP plafonnée à 70.000 € par contrat et par assureur), des retraits moins taxés (arbitrage lors d’un retrait sur le contrat le moins fiscalisé), bénéficier de différentes exonérations (entre PER, PERP et contrats Madelin), adapter ses placements en fonction des bénéficiaires et de la confidentialité souhaitée, profiter de la fiscalité sur vos versements après 70 ans, etc.
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En quoi la réforme Bacquet a t-elle bouleversé l’assurance-vie ?Pour les personnes mariées sous le régime de la communauté ayant souscrit un contrat d’assurance-vie alimenté à partir de fonds communs, lorsque le contrat n’est pas dénoué – lorsque le conjoint bénéficiaire décède avant le conjoint souscripteur – le contrat d’assurance-vie est considéré comme un bien commun. Il devra donc être intégré pour la moitié de sa valeur dans la succession ; ce qui a pour effet de majorer de 50% de la valeur du contrat l’actif taxable de succession. Pour éviter cet écueil, il est conseillé que le contrat soit co-souscrit par les époux avec un dénouement au premier décès ou, si la souscription est déjà faite, d’ajouter une clause de préciput au contrat de mariage.
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Est-il encore intéressant de nommer son conjoint comme bénéficiaire ?Adopté en 2007, la loi Tepa a considérablement modifié le droit des successions en exonérant totalement du paiement de ces droits le conjoint ou la partenaire d’un PACS du souscripteur. Il peut ainsi paraître inutile de prime abord, de transmettre un capital en exonération d’impôt à quelqu’un qui n’y est plus soumis. Mais notons qu’il est possible par ce biais, de donner à son conjoint plus que ne le prévoit la loi en matière de succession. Cette stratégie mérite une consultation notariale, et d’envisager également les moyens permettant une donation démembrée ou un changement de régime matrimonial.
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Quelle clause bénéficiaire standard retenir ?À la base, renoncez à une clause « standard » ! En effet, le sujet est trop important pour s’en remettre à du courant. Échangeons ensemble pour envisager toutes les situations, à défaut consultez votre notaire. Cependant, la pratique nous permet de débuter de la clause ci-après, qui prévoit de multiples situations, pour ensuite arriver à une préconisation réellement adaptée : « Mon conjoint, non divorcé, ni séparé de corps, ni engagé dans une instance de divorce ; à défaut mon partenaire de PACS, non engagé dans une procédure de rupture de pacte civil de solidarité ; à défaut mes enfants, nés ou à naître, vivants ou représentés pour cause de décès ou de renonciation, à défaut mes héritiers ».
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Est-il intéressant de souscrire un contrat après 70 ans ?Quand on souscrit un contrat après 70 ans, l’abattement disponible avant le paiement des droits de succession n’est que de 30.500 € au lieu de 152.500 € par bénéficiaire lorsqu’on a souscrit plus jeune. À l’exception des contrats ouverts avant le 20 novembre 1991 dont les souscripteurs se font par nature, de plus en plus rares.
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Que faire de ses vieux contrats ?Dans une perspective successorale, vous avez intérêt à conserver ce placement pour limiter le coût fiscal que supporterait vos bénéficiaires. Même si ces contrats sont anciens, pour la plupart, ils sont moins rémunérateurs que les contrats plus récents. Mais si l’avantage successoral ne procure aucun bénéfice du fait de bénéficiaires déjà totalement exonérés, il peut être judicieux d’arbitrer progressivement entre les fonds au profit de contrats plus performants.
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Un bénéficiaire peut-il bloquer le contrat à son profit ?Précisons d’abord qu’il n’est pas nécessaire que le bénéficiaire soit informé de l’existence d’un contrat établi à son profit. Un notaire peut, entre autres, lui délivrer cette information et recueillir à cette occasion son approbation. Même si cette situation est courante, elle n’est pas exclusive. La loi du 17 décembre 2007 a introduit un certain formalisme évitant certaines mauvaises surprises constatées auparavant : un bénéficiaire pouvait accepter un contrat à l’insu du souscripteur. Il pouvait geler le fonctionnement et amputer la liberté de ce dernier sur la substance de ce contrat. Désormais, pour que l’acceptation d’un contrat soit valable, elle doit compter la signature du bénéficiaire et du souscripteur. Tant que ce dernier ne valide pas l’acte, le bénéficiaire ne peut pas bloquer le contrat à son profit. Le souscripteur a toute liberté d’effectuer les retraits qui lui conviennent ; il conserve la maîtrise de sa décision et de la gestion de son contrat.
Votre patrimoine mérite l’excellence.
C’est également l’objectif qui nous guide. Notre valeur ajoutée se résume en 5 points clés :
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Une conviction et des partis pris forts
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Une spécialisation dans deux domaines
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Une sélection des supports drastique
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